mardi 9 février 2010

Accepter

C'est un joli mot accepter. Il y a une idée de sérénité, d'accord.

Je pense être quelqu'un qui, en général, accepte facilement. Les fleurs, les cadeaux, les compliments, la joie qu'il fasse beau.
Mais aussi les critiques constructives, les échecs (savoir recommencer, savoir refaire autrement). Les amis qui s'éloignent quand je sais pourquoi.

La "norme" psychologique explique dans la dernière phase du "travail de deuil" qui "dure deux ans" se conclut par l'acceptation de l'absence.

Là non je peux pas.

Etre d'accord avec le fait qu'elle ne soit plus là ? Non, je peux pas.

Cela voudrait dire que son départ précipité aurait un sens. Que "faire sans" ne me poserait plus de problème.

J'ai dépassé le stade de la colère depuis bien longtemps, de la culpabilité, du chagrin qui ronge, du regret des conversations brutalement interrompues, du réflexe de faire son numéro pour annoncer une nouvelle marquante. Mais 40 mois après non je n'ai toujours pas terminé mon "travail" puisque je n'accepte pas.

A ma question "dois je, en sus, culpabiliser de ne pas - même involontairement - me conformer à la norme du bien aller ?", Dr Psy m'explique que la pseudo norme n'existe pas et on peut bien aller sans "accepter".

Ok
Alors je dois être globalement assez forte puisque je m'habitue à faire sans.
..

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire